Fidèle à sa culture de transparence vis-à-vis de ses clients et partenaires, Netalis publie pour la première fois ses contributions aux consultations de l'ARCEP.
Secteur régulé en France par une autorité administrative indépendante (ARCEP), le marché des télécoms est actuellement en pleine mutation avec le déploiement de la fibre optique par des opérateurs privés en zones urbaines complété par des réseaux d’initiatives publiques (RIP) dans les territoires péri-urbains et ruraux, ouvrant de nouvelles perspectives pour les opérateurs commerciaux.
Dans ce contexte mouvant, le régulateur sectoriel initie régulièrement des consultations publiques sur divers thèmes pour recueillir les avis des acteurs du marché puis prendre des décisions proportionnées en fonction de l’analyse de ces réponses et des propositions qui peuvent en découler.
En début d’année, un nouveau cycle d’analyses s’est ouvert. Il porte notamment sur les analyses des marchés du haut et du très haut débit fixe avec une doctrine affichée : accélérer l’investissement dans la fibre optique et favoriser la numérisation des entreprises françaises.
Netalis a souhaité s’impliquer, à son échelle, dans la régulation en apportant son point de vue à cette occasion.
Les diverses rumeurs de concentration d’acteurs puissants ou encore la possible sortie totale ou partielle du capital de l’Etat français de l’opérateur héritier d’un actif non-réplicable qu’est le Génie Civil, ne peut laisser indifférents les opérateurs alternatifs indépendants tels que Netalis qui participent – eux aussi – aux efforts d’aménagement numérique du territoire en étant clients des RIP et/ou en déployant lorsque nécessaire à l’échelle locale des infrastructures en propre.
Conscient qu’il était nécessaire de mieux valoriser notre filière professionnelle et afin de maintenir l’indispensable intensité concurrentielle qui fait la force du marché français des télécoms, Netalis a par ailleurs cofondé l’AOTA (Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs) aux côtés d’une vingtaine de confrères issus de diverses régions.
Car plus que jamais, face aux nombreux bouleversements engendrés par le numérique et grâce à leur taille humaine, les opérateurs alternatifs régionaux sont en première ligne pour accompagner l’évolution des usages du monde économique. Nous sommes convaincus que leur forte implication et leur dynamisme au sein des territoires sont des atouts considérables que le régulateur ne doit pas négliger – et même encourager – en prenant en compte leurs spécificités pour stimuler la croissance du marché français des télécoms B2B.